Icelandic winter song…

la neige ne recouvre jamais tout le royaume des glaciers où le silence assourdissant est le seul maître des lieux… les descendants des vikings norvégiens savent que sans l’hiver et ses aurores boréales, le printemps n’y arriverait pas… entre le feu et la glace, à travers le fjord calme, des larmes de bonheur coulent vers l’océan arctique qui sépare nos 2 mondes… ce soir, nous descendrons sur la plage pour compter les étoiles de nos constellations… s’il nous appelle, nous partirons vers son horizon, en nous laissant emporter et bercer par ses vagues…

si la Lune se montre et nous accompagne, nous essayerons d’attraper ses rayons nacrés, nous les tresserons, et nous les relâcherons en pluie salée – d’un seul coup… puisque le soleil se fera attendre, je poserai ma tête sur ton épaule, tu me prendras dans tes bras et nous traverserons nos rêves sur les flots bleu-intense de l’Atlantique-Nord… l’eau des cascades jaillira de nos cœurs comme un fleuve de lave qui nous inondera les corps soudés, mais nous continuerons à conjuguer nos sourires et notre amour au présent – avec l’extase sublime de la VIE… 🙂

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snow never covers up the glaciers’ realm where deafening silence the only master of the house… the descendants of the Norwegian vikings know that without winter and its northern lights, springtime would never come back… between fire and ice, across the quiet fjord, tears of happiness flow into the Arctic Ocean that separates our 2 worlds…tonight we’ll go down to the beach and we’ll count the stars of our constellations… if it calls us, we’ll head for its horizon, carried-away and rocked by its streams…

if the Moon shows up and stays with us, we’ll try to catch its pearly beams, we’ll braid them together, and we’ll suddenly set them free into a salty rain… since the Sun will be late, I’ll lean my head on your shoulders, you’ll take me in your arms and we’ll cross our dreams over the dark-blue waves of the North Atlantic… waterfalls will spring out from our hearts into a lava river flooding our welded bodies, but we’ll continue to conjugate our smiles and our love in the present tense – with the sublime rhapsody of LIFE… 🙂